Lorsqu’on découvre le village de Pibrac (situé à 15 km à l'ouest de Toulouse) on remarque sa basilique dédiée à Sainte Germaine. Cependant Pibrac possède également une église paroissiale, l’église Sainte Marie-Madeleine qui abrite la châsse et les reliques de la sainte (1579-1601).

Dans le livre du comte de Pibrac ⁽¹⁾, il est fait mention d'un orgue portatif en 1737, cadeau du curé Cor. L’orgue actuel, sous la houlette du Père Bachet, a fait l’objet d’un classement aux Monuments Historiques et d’une restauration en 1980 par Alain Leclère. Dans une brochure ⁽²⁾ réalisée à cette époque avec l'Association Sainte-Germaine, le Père Bachet nous apprend que Feuga en serait le constructeur sans doute avec l'aide de Théodore Puget. Des recherches récentes nous apprennent que Puget a construit l'orgue de Pibrac en 1863. L'orgue fut inauguré au mois de juin 1864 avec l'organiste de la métropole, titulaire de l'orgue de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse. Le buffet serait l'oeuvre de Louis Lacassin, menuisier à Pibrac.

Pibrac possède un orgue de transition de 16 jeux bien conçu pour l'église. Le clavier de Grand-Orgue est de tradition classique, tandis que le récit avec sa boîte expressive et ses jeux romantiques s'inscrit dans l'orientation prise par la facture d'orgue dans la deuxième moitié du XIX ème siècle.

Des travaux ont démarré au mois de juillet 2001. Bernard Raupp, facteur d’orgues gersois, assure cette nouvelle restauration. Son intervention sur les sommiers, et de nombreux travaux annexes feront de l’orgue de Pibrac, un instrument rénové de fond en comble.

Nombreux sont les organistes qui se succèdent à cet instrument pour leurs études, lors de concerts ou pour servir d’accompagnement à la liturgie. La paroisse de Pibrac fait partie avec Brax du secteur paroissial pris en charge par les Pères de la communauté de Bétharram.

(1) "Pibrac, histoire de l'église, du village et du château" Anatole du Faur, comte de Pibrac - 1882

(2) "L'orgue restauré" Philippe Bachet - dans les Annales de Sainte-Germaine de Pibrac, n°658 - 1980 - II   télécharger   (3 009 724 octets)